Au tout début et avant d'accueillir en son sein une joyeuse colonie de vacances,
Kyuuka, créée par
Mamoru Fumie dans les années 80 à
Nagasaki, était reconnue comme étant un simple orphelinat. Cet établissement a accueilli au fil des années bon nombre de filles et de garçons âgés approximativement de
8 à
21 ans. Des jeunes sans parents, que l'on accueillait car ils étaient devenus trop grands et que les personnes en recherche d'enfants avaient tendance à privilégier les plus petits. Ayant moins de chance que les autres de trouver une famille, l'
orphelinat Kyuuka se chargeait de les élever comme il se devait, acceptant de les prendre en charge jusqu'à leur majorité.
Puis, au fil des années, pour permettre à ces jeunes gens de sociabiliser avec des personnes de l’extérieur : des jeunes de leur âge avec des vies complètement différentes, il fut décidé que l'
orphelinat accueillerait annuellement, le temps des vacances, un complexe qui servirait de
colonie pour permettre à toutes ces personnes de s'amuser et apprendre à vivre ensemble, nouer de nouvelles amitiés, avec les jeunes de la ville, pendant de joyeuses semaines.
Construite en bord de mer et en lisière de forêt,
Kyuuka offre autant d'activités nautiques que champêtres. Des espaces ont aussi été spécialement aménagés pour que les adolescents et les plus jeunes puissent se divertir tout en évoluant de manière positive, dans un contexte amusant et sans prise de tête.
La tranche d'âge des personnes qui vivent où viennent temporairement vivre dans cet orphelinat à double mission est assez large. A ces âges-là, certains ne pensent qu'à leurs premières bêtises d'enfant, pendant que d'autres découvrent les joies de l'amour et de l'amitié, ou de l'alcool (acheté ou emmené de la ville en toute illégalité bien sûr) et du sexe pour les aînés. Et, dans un espace aussi libre et tolérant envers les jeunes que
Kyuuka, comment résister à la tentation de ne pas tester au moins une fois dans sa vie ce que l'on ne ferait pas en temps normal ? Ce n'est qu'une fois les vacances finies qu'on se décidera à redevenir sage ! Enfin… Pas pour tout le monde